Nos autres actus scientifiques
- 16 septembre 2024La découverte d’un corps de Néandertalien d’une nouvelle lignée éclaire les origines de l’extinction de son espèceL’analyse des vestiges d’un Néandertalien dans la Grotte Mandrin, dans la vallée du Rhône, donne à réécrire toute l’histoire de cette espèce du genre Homo. Longtemps considérées comme homogènes sur le plan génétique à travers toute l’Europe occidentale, les dernières populations néandertaliennes n’étaient finalement pas seules : il y a eu, au moins, deux lignées distinctes. L’étude, co-dirigée par Andaine Seguin-Orlando, enseignante-chercheuse en paléogénomique à l’université Toulouse III – Paul Sabatier et au Centre d’anthropobiologie et de génomique de Toulouse (CAGT, CNRS/UT3), a été publiée le 11 septembre dans Cell Genomics.
- 2 septembre 2024Du nouveau sur la régulation des mécanismes de réparation de l’ADNLorsque l’ADN est cassé, une protéine en forme de perle et appelée Ku s’enfile à partir des extrémités de la cassure. Dans un article publié dans Cell reports, une équipe internationale de scientifiques, incluant l'Institut de pharmacologie et biologie structurale (IPBS - CNRS/UT3), décrivent les mécanismes qui permettent à la cellule d’empêcher une accumulation excessive de Ku sur l’ADN. Ces mécanismes, parfois déficients dans les cellules tumorales, protègent l’expression du génome lors de la réparation de l’ADN.
- 2 septembre 2024À Toulouse, des scientifiques développent un matériau prometteur pour une électronique moléculaire nouvelle générationDes scientifiques toulousains du Laboratoire de chimie de coordination (LCC – CNRS) ont mis au point un nouveau type de matériau, un polymère de coordination de type clathrate de Hofmann. C’est la première fois que ce matériau original présente la capacité d’une double bistabilité électronique sous stimuli extérieur, c’est-à-dire qu’il peut passer d’un état déterminé à d’autres. Il offre des perspectives intéressantes pour une électronique moléculaire nouvelle génération. L’étude de Saioa Cobo, professeure à l’université Toulouse III – Paul Sabatier (chaire professeur junior), et de ses collaborateurs a été publiée dans Nature Communications le 21 août.